
Alors que nos instances gouvernementales, abondamment relayées par nos medias, ne cessent de rappeler à l’envi la laïcité de notre République, certains faits religieux s’imposent plus que d’autres à leur attention et par conséquent à la nôtre.
Je voudrais simplement rappeler, pour mémoire, que sur les 64.2millions d’individus que compte aujourd’hui notre métropole, près 6 millions seulement sont de confession musulmane, 500.000 de confession juive, le reste, considérable, englobant les athées (francs-maçons ou pas,) d’autres religions orientales et pour la plus grande part restante, des chrétiens en majorité catholiques.
C’est dire dans quel mépris est tenue aujourd’hui la très grande majorité de notre population métropolitaine, celle qui de surcroît est par essence laïque, puisque, pour les Chrétiens, « le Royaume de Dieu n’est pas de ce monde », comme l’a dit Jésus Christ, Juif de Nazareth.
En France, jadis considérée comme « Fille aînée de l’Église », la religion « culturelle », fût-elle séparée plus tard de l’État, était « judéo-chrétienne ». et d’abord catholique pour le plus grand nombre. A l’instar de toute l’Europe occidentale, c’est la culture chrétienne qui nous a fait ce que nous sommes, a planté dans nos villes et villages ces cathédrales, églises, chapelles, a inspiré cet art d’abord sacré, (architectural, sculptural, musical, pictural et littéraire) qui a construit toute notre culture européenne. Ses plus grands fondateurs sont catholiques, protestants ou juifs et les brèves incursions de l’Empire ottoman n’en ont jamais modifié l’essence.
Il semble qu’aujourd’hui, par peur de représailles auxquelles nous n’échapperons pas de toute manière, il soit considéré comme indécent par ceux qui nous gouvernent et partant ceux qui nous informent, d’évoquer seulement ce qui fut il y a si peu de temps encore, le terreau de notre culture et de notre civilisation : le Judéo-Christianisme, mais plus spécifiquement, en général, le mot « chrétien ».
Quand le Président du CRIF, M. Cukierman, dénonce le plus honnêtement du monde que « tous les djihado-terroristes sont musulmans » il ne n’énonce rien d’autre qu’un fait hélas avéré. Il n’a jamais dit, comme certains auraient voulu le faire croire, que tous les musulmans sont des terroristes, et loin s’en faut. Il n’en demeure pas moins que les plus dangereux des terroristes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés se revendiquent d’abord et avant tout musulmans, en guerre contre l’Occident pour y instaurer un Islam de conquête.
Dans l’immédiat, ils s’acharnent vigoureusement sur tous ces Chrétiens d’origine que sont nos frères d’Orient, qu’ils soient Egyptiens (Coptes) ou Assyriens, ou ceux plus récents d’Afrique, mais que notre chef d’état se se garde bien, lui, d’appeler « Chrétiens ». Car si nos gouvernants n’hésitent pas un instant à en appeler à l’Unité nationale et à « lutter contre » l’islamophobie qui règnerait soi-disant dans ce pays, on ne les entend guère dès qu’il s’agit de l’évidente christianophobie qui a progressivement envahi toutes la sphère politico-médiatique largement dévolue à l’anticléricalisme maçonnique.
Il aurait été heureux de rappeler à ceux qui en douteraient encore que la plupart des étrangers, souvent musulmans, qui viennent en nos pays (judéo-chrétiens) n’aspirent pour la plupart qu’à y trouver la paix et la liberté qui y règnent encore, et non à y porter la guerre et l’oppression qui les ont chassés de chez eux.
Il est d’autant plus dangereux de faire croire à une opinion constamment manipulée qu’il faut se garder de « stigmatiser » une communauté, elle-même victime des excès de certains de ses membres : la France n’avait jamais été jusqu’alors l’adjonction de communautés, ce que certains voudraient qu’elle devienne pour d’évidentes raisons politiques, mais bien le terreau généreux d’une population diverse et variée, liée- mais pour combien de temps encore- par un même sentiment d’appartenance à une terre de création et de liberté.