La social-bobocratie oblique n'est plus l'avenir de la France

boboLes gagnants de nos régionales, ce sont bel et bien certaines valeurs auxquelles tous les Français restent attachés, dont l’habitude n’est pas la moindre comme on l’a vu en Aquitaine, ou une certaine obéissance, comme l’ont montré les gens Nord et ceux du Sud. Mais c’est surtout leur loyauté et leur fidélité à leur ligne qui ont consacré la victoire de Valérie Pécresse et de Laurent Wauquiez dans leurs grandes régions respectives. J’en dirai autant, pour nos adversaires, de Jean-Yves Le Drian en Bretagne. Ceux-là avaient annoncé leur couleur. Ils n’en ont point changé en route. Mais c’est celle de droite qui a quand même gagné.

J’ai soutenu en son temps, et de mon mieux ici, la candidature de NKM à la Mairie de Paris. Elle me semblait appropriée à la nature et à l’aura de notre capitale. Son ambiguïté l’a perdue auprès de ses propre électeurs. On ne peut être à la fois Républicain ET socialiste et l’argument cher au Front national s’est trouvé maintes fois validé par ces ambiguités qui mettent peu ou prou dans le même panier des partisans des uns et/ou des autres. On les retrouve dans ce que je nomme  la social-bobocratie sinon dans les mêmes bistrots.

Ce n’est pas ce qu’attendent les Français dont 6 millions, comme autant de chômeurs, accordent leur suffrage à un programme qui ne pourrait, en l’état, qu’achever de ruiner la France. Pour autant, il s’agit de bien de les entendre, ce que Nicolas Sarkozy avait su faire, déjà, en 2007. Ce fut hélas au grand dam d’une opposition de plus en plus virulente qui a réussi en moins de 5 ans à le couler, puis en un seul à détruire a posteriori quasiment TOUT ce qu’il avait FAIT.

A partir de 2007, il ne s’est pourtant jamais créé chez nous autant d’entreprises malgré un pouvoir qui ne cesse depuis 3 ans et demi de les massacrer à coup de charges et d’impôts plus décourageants les uns que les autres et dont le produit ne profite pas de manière visible à ceux qui travaillent ou proposent de l’emploi, et encore moins aux retraités du privé.

La social-bobocratie, ce n’est même plus un rêve pour la jeunesse de France qui vote désormais contre ce qui a pu séduire certains de ses parents (d’autres l’ont déjà trop longtemps subi) : le laxisme sociétal, le mondialisme, le laïcisme dévoyé de cet État-providence-des-assistés. Assistés qui ne sont plus depuis bien longtemps nos seuls ressortissants en difficulté, mais bel et bien ce déferlement sur l’Europe et sur la France de hordes de misère humaine exigeantes et potentiellement dangereuses pour nous-mêmes et pour toutes nos libertés.

C’est en étant FORTE que la droite peut rendre à la France son élan et son goût. Ce n’est qu’en stimulant la  réussite de ceux qui la font vivre, l’investissement  et le profit pour tous  ceux qui y contribuent que se financeront harmonieusement et légitiment  la sécurité et  le bien-être de tous les Français..

Le changement sans le changement, c'est maintenant !

image "Et lux fit"
image « Et lux fit »

Monsieur Valls a pris la place de M. Ayrault. Nous attendons encore de voir qui aura pris la place des autres, ceux que nous avons rejetés en bloc, et dont on se réjouit qu’ils disparaissent (Taubira, Belkacem, Peillon, Dufflot, Brick et les autres. Certains vont sans doute devoir rester, les compétences ne sont pas si nombreuses chez les plus jeunes (les autres ont dépassé et largement la soixantaine). De toute façon, à droite, nous ne serons jamais contents.

Car ce qui change, ce sont les têtes. Mais, bien malheureusement, pas le président. Car lui ne changera pas un iota à la politique qu’il entend mener, que lui seul décide de mener et qui n’est pas nécessairement la bonne. Dégraisser le mammouth de l’Etat devrait être sa priorité et il ne fera JAMAIS. Trop dangereux. L’Administration de la France est si puissante qu’elle aura raison de tous ceux qui s’en prennent à ses troupes. Et c’est pour l’entretenir que les Français se ruinent. (Enfin, ceux qui travaillent ou qui ont travaillé). L’avenir des Français est dans leur liberté de créer, d’entreprendre et de gagner. C’est leur richesse et elle seule qui peut assurer le bien-être et la protection sociale de tous. Pas la seule dette de l’Etat.

Il a fallu une Révolution pour sortir des privilèges de la Monarchie. Il en faudrait une autre pour mettre à bas ceux de l’Administration.

Et ce n’est pas encore pour aujourd’hui.