Brexit et Elections américaines : Arrêt de mort du 4ème Pouvoir ?

4emepouvoirlls étaient tout puissants, ils faisaient la pluie et le beau temps d’une pensée que chez nous on qualifiait d’unique et que les Californiens avaient imposés au monde comme « politiquement correcte ». Les medias, la presse et jusqu’au Festival de Cannes. Depuis près de 40 ans. On les avait nommé le 4ème Pouvoir.

Nos voisins Hongrois, puis Anglais, puis Américains les ont l’un après l’autre renvoyés dans leurs buts. Ces peuples méprisés depuis trop longtemps par des élites privilégiées, éloignées, tant s’en faut, des réalités quotidiennes, ces peuples « pris pour des imbéciles par des idiots » se sont levés en masse pour dire une fois pour toutes, ASSEZ. Cessez de nous imposer ce que nous refusons. Cessez de nous imposer vos mensonges. NOUS choisirons !

J’ignore pour ma part de ce que sera M. Trump à la tête des Etats-Unis, mais je suis convaincue qu’il fera de son mieux pour rendre à l’Amérique une part de son aura perdue et qu’un socialisme inopportun aurait achevé d’enterrer, comme il est en train de tuer notre France.

Entendre à la moindre occasion qu’un vote ou un courant est « populiste » alors qu’il est d’abord et tout simplement « populaire » ne servira plus désormais  qu’à attiser un rejet complet de toute forme de compromission.

Ce que les peuples attendent d’un Chef d’État, ce ne sont plus de vaines promesses et les commentaires assortis de leurs propagandistes, mais qu’il s’engage à respecter les citoyens dans leur ensemble, assure leur sécurité et leur prospérité, sans oublier l’honneur et le prestige de leur pays.

C’est là un programme honorable.

Nous venons de voir ce qui arrive à ceux qui ne cessent de le dénigrer.

« Une haine à soutenir est un plus grand fardeau qu'on ne pense. »

N. Sarkozy : un véritable fond de commerce.
N. Sarkozy : un véritable fond de commerce.

Si je m’en tiens à ce propos d’un célèbre roi de Pologne, quantité de gens publics, politiques et médiatiques n’ont pas fini d’être accablés de leur charge : haïr Nicolas Sarkozy.

Tout leur est bon pour démolir cet homme qui anime depuis quarante ans le débat public pour ce tout qu’il est : énergique, impétueux, ambitieux pour la France ; pour ce tout qu’il fut Maire, Ministre, fonctions qu’il exerça avec talent, avec courage ; Président, ce qu’il sera peut-être, surtout, à nouveau. Ce que je souhaite. N’en déplaise à ses adversaires.

Cet homme-là, qui m’impressionne par son ardeur, sa ténacité, sa volonté farouche de sauver un pays qui est après tout le mien, je le défendrai toujours becs et ongles face à l’imposture de ceux qui prétendent le mettre à terre pour prendre la place qui lui revient.

Que sont en effet des Plenel ou des Buisson pour ne citer que ceux-là sinon de fieffés imposteurs qui ont fait de M. Sarkozy, à l’instar de tant de medias, un véritable fond de commerce ?

M. Sarkozy est devenu pour la vulgate mediatico-politique un produit d’appel incontournable, ce qui ne dupe à présent plus personne. Il ne s’agit même plus de savoir le vrai du faux, il s’agit surtout de vendre du commentaire.

J’ai lu hier avec bonheur sa déclaration dans Sud-Ouest : Nicolas Sarkozy TIENDRA.

Les Français ne sont pas idiots, qui savent bien ce qu’il en coûte, de faire campagne. Ce n’est pas avec de l’argent de poche que cela se fait, mais à coup de meetings, de podiums et de coûteuses assemblées. C’est ainsi que fonctionnent les démocraties. Le « moins pire » des systèmes politiques, rappelons-le.

Les Français savent bien QUI possède aujourd’hui leurs plus grands clubs sportifs, et n’en sont pas pour autant découragés. Ils savent bien aussi QUI finance certains partis.

Les Français en ont assez d’être pris pour des imbéciles par des idiots qui prétendent leur montrer une voie qui n’est pas forcément la leur.

Ces Français-là sauront bien le moment venu (enfin)  QUI croire au milieu des promesses qui tomberont en rafales comme autant de futurs mensonges : ils en sont encore largement servis. Et cela fait près de cinq ans.

Comment vendre le pire Président au meilleur électeur ?

les-mc3a9dias-veillentIl serait naïf de croire, à un an des présidentielles, que tout est perdu pour M. Hollande, tant s’en faut. M. Hollande n’a qu’une Muse, mais elle est de taille : la Propagande, et il y a puisé toute son inspiration.

Après quatre ans de mensonges, de trucages, d’indécision, de revirements, force est de constater que cet « État d’urgence » qui ne protège apparemment que lui aura été le dernier « coup de génie » de ses « communicants », il suffit en effet, comme on l’a vu, d’une poignée de députés pour le prolonger.

Sachez-bien, chers lecteurs, qu’une bonne « communication » permet à son émetteur de vous vendre à peu près n’importe quoi, si vous êtes SA « cible ». C’est tout l’art de la propagande. Cela s’étudie très bien et mieux qu’ailleurs, sans doute, à HEC. Et dans tous les bons manuels socialo-marxistes. C’est dire si notre homme en est le champion.

Nous devons donc nous attendre à des revirements d’opinion, à un matraquage systématique de toute forme d’opposition (c’est d’ailleurs le cas depuis 10 ans!) mais cela s’étendra à toutes ses formes.

Tous ses « clients »ont été ou seront servis et aucun ne sera oublié. Toutes les chances seront de SON côté.

Et si tout cela ne marchait vraiment pas, on ne peut même exclure un « Etat de siège » qui permettrait, la chienlit étant judicieusement menée à son comble, de reporter les élections. Et à lui de RESTER.

Nous sommes prévenus.

Eric Zemmour et le prix du succès

image empruntée à "Citoyens et Français"Il a bien du talent, M. Zemmour, et bien des adversaires. On ne pardonne pas, chez nous, à ceux qui réussissent : il faut à nos medias, toutes affaires cessantes, les enfoncer. Enfin, quand ils ne sont pas du « bon côté », celui qui prévaut aujourd’hui grâce, ne l’oublions JAMAIS, à un certain M.  Baille Roux qui a incité tous ceux qui hésitaient encore à choisir le pire pour eux-mêmes, et donc pour nous. Mais qui l’ont fait.

Nous en sommes là. Depuis plus de deux ans, ou même quarante. Ce que développe M. Zemmour et qui déplaît tant aujourd’hui, c’est ce chapelet d’erreurs, de compromissions, de mensonges, que les uns et les autres nous ont servi pour que nous parvenions là où nous sommes, pas seulement en France d’ailleurs, mais dans tout l’Occident, repu sans doute de tant de vieilles haines et surtout de conflits meurtriers pour essayer de faire de notre monde cet « espace » improbable que dénonçait déjà Jean Yanne où « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Gentil, mon œil.

Il semble, compte tenu du nombre de ses ventes, que le « Suicide français » n’ait pas seulement touché « que » les plus de cinquante ans.Pas besoin d’être très âgé aujourd’hui, pour se sentir victime de cette dépossession de notre identité qui apparaît en certains lieux tellement frappante, navrante, et en vérité détestable. Que l’on soit Suédois, Allemand, Belge, Français, ou même Anglais, c’est à dire finalement, chrétien, c’est bien, partout,  la même déploration*.

Nous-mêmes, à l’instar des Belges et des Anglais, payons  en sus le tribut de nos empires coloniaux. On ne peut en dire autant des Suédois qui paient seulement, et bien plus cher encore que tous les autres, le prix de leur attractivité sociale. J’imagine en effet qu’il faut de bien sérieuses « motivations » pour un arabophone pour aller se geler dans les hivers baltiques et y apprendre une langue si étrangère.

Donc, M. Zemmour a tout compris de ce qui nous perturbe, cette « invasion islamique » qui n’a rien de très joyeux pour ceux qui en font les frais, au coût (élevé) de cotisations sociales, d’impôts supplémentaires ou simplement – et c’est le cas le plus fréquent, par la transgression progressive de nos lois et le glissement qu’ils nous imposent vers leur mode de vie que le pouvoir en place tolère chaque jour davantage, au grand mépris du nôtre et de notre laïcité légendaire. Au nom du jeu électoral et du cynisme politique  où chaque voix compte.

Un grand nombre d’entre eux se sont progressivement fondus dans notre « paysage », qui sont devenus nôtres. Mais certains ne sont vraiment pas aimables, et leur nombre semble chaque jour s’accroître, au prorata de leur radicalisation. Ils n’hésitent plus à afficher la haine qu’ils ressentent pour nous. Elle est manifeste. Active. Concrète. Il ne nous donnent qu’une envie : les voir partir, rentrer « chez eux ».

Et cette envie-là, il semble que nous soyons de plus en plus nombreux, ici et là, à l’énoncer. N’en déplaise à nos contempteurs.

*pour autant, je n’oublie pas nos amis Italiens, Espagnols, Grecs, Portugais et autres Européens

Cette bombe sur laquelle nous sommes assis et que nous cachent ceux qui devraient nous informer

La révolte qui gronde
La révolte qui gronde

Ce n’est évidemment pas sur les plateaux télé que l’on peut apprendre quelque chose, n’en déplaise à ces animateurs pipolisés et satisfaits, bien  payés  pour organiser ces jeux du cirque où l’opposant  est confronté à leur technique d’obstruction, réduit quasiment au silence et fatalement livré à l’opprobre puisqu’il ne peut se défendre. Nos amis anglais sont de ce point de vue bien mieux lotis, avec une BBC qui s’est toujours érigée en défenseur de leurs libertés, dont l’expression est le premier stade : on y laisse parler l’interlocuteur qui a toute latitude pour s’expliquer.

On en est déjà à se demander si elle existe encore chez nous, cette liberté d’expression qui faisait l’un de nos  apanages, car il ne fait plus bon parler de réalités,  et ce n’est pas une fois encore  Alain Finkielkraut, je l’écrivais hier, qui pourra me contredire.
La vérité de son échec dérange à ce point notre pouvoir défaillant que la presse qui le soutient au trois quart s’est bien gardée de développer plus avant certaine enquête assez fouillée sur l’état des Français et dont Valeurs Actuelles a récemment repris la totalité.
Nous ne serons jamais assez nombreux à faire connaître cette situation que le sport et les tempêtes successives qui endommagent nos côtes, leurs territoires et leurs habitants ont beau jeu de faire éluder : tous les sujets  sont bons pour éviter ces vérités qui ne peuvent que nuire davantage à un dirigeant et à un pouvoir que moins d’un quart de la population approuve encore.

Sans doute n’est-il pas très raisonnable de comparer le temps présent à ce que fut, politiquement,  la très noire période des années trente, puisque la même eau ne coule dit-on jamais sous le même pont. Ceci étant, quand le mensonge se prend pour  » l’art de gouverner » et que les vérités ne se peuvent dire, alors, oui, il y a lieu de s’inquiéter. La France n’est pas « sortie de l’auberge », et n’en a pas vraiment pris le chemin.

Il reste malgré tout une bonne nouvelle (dans ce sondage) : si nous  Français  ne croyons quasiment plus en aucun de nos politiciens (à l’exception de l’ancien Président Sarkozy pour 36 % d’entre eux, et c’est le maximum),  nous demeurons fort heureusement très attachés à la démocratie (82 %). Et si  nous faisons font d’abord confiance, au même niveau,  en nos hôpitaux, en notre armée, notre  police et nos associations (nous savons bien tout ce qu’elles font pour nous) nous commençons à  considérer un peu mieux ces entreprises qui nous font vivre, et il est grand temps car elles sont la clé de notre futur.
Les medias et les politiques pourraient bien, en bons derniers, aller se faire voir !

Et si notre nouveau Pape était………

babrbarin2_Ah, s’il était tout simplement Français ! J’ai si peu de lecteurs que je peux bien le dire sans risque d’influencer qui que ce soit. Mais que l’Esprit m’entende, et c’est mon pays qui serait en quelque sorte gracié ! De toute cette haine que voue le pouvoir en place à tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à une religion autre que celle de l’équerre et du compas. de cette morale laïque, laïcisante et laïciste qui envahit tout l’espace mediatique de ce pays où rien ne peut plus être dit qui n’entre dans le moule préconçu de nos moralistes patentés.

Regardez, cette pauvre Véronique Genest, pour qui je n’ai aucune sympathie particulière d’ailleurs, mais qui a fait l’objet d’une ridicule cabale au motif qu’elle a avoué sa « peur de l’Islam », comme bien des gens qui n’en voient que l’aspect le plus sombre mais aussi le plus évident, celui de la terreur qu’il inspire là où il s’est imposé, comme au Mali, par exemple. Tout le monde lui est tombé dessus, à cette pauvre femme qui n’en pouvait mais. Si vous ne pensez pas exactement comme eux, si vous n’êtes pas vous-même un de ces « Enfoirés », bien pensants, vous n’êtes plus rien, qu’un sujet d’opprobre et de dérision.

Voilà pourquoi j’aimerais tant apprendre, bientôt, que notre nouveau Pape pourrait rendre un peu de dignité à ce pays qui en a tant perdu à l’aune de ce mépris érigé en système, et la mette face à elle même : France, qu’as-tu fait de tes talents ?

Marronniers médiatiques : Neige et Nouvel An chinois

Famille chinoise célébrant le Nouvel An
Famille chinoise célébrant le Nouvel An

Il est sûr qu’aujourd’hui, les medias ne parlent que de cela. La neige en hiver,  voilà qui fait pour eux un bon sujet. Le Nouvel An chinois est encore bien « meilleur ».  Toutes les occasions sont bonnes pour parler fort de ce qui, au moins, ne fâchera pas. C’est peut-être une bonne idée, après tout. Les sujets de tristesse, de frustration, ou de mécontentement sont si nombreux.

Le Dragon  nous a valu l’an passé des triomphes faciles,  mais aussi bien des déboires, des catastrophes, des  accidents. Le Serpent qui nous arrive aujourd’hui serait nous dit-on bien meilleur, et en tous les cas moins violent, puisqu’il caractérise d’abord la finesse et l’intelligence. Allez donc savoir. Qu’il soit chinois ou indien, l’horoscope  vaut surtout par la foi que certains lui accordent.

Ce qu’il y a de réjouissant, dans cette fête aujourd’hui célébrée  dans le monde entier, puisque la Chine et désormais partout,  c’est surtout le prix qu’elle a pour tout un peuple, le plus nombreux du monde, de célébrer joyeusement cette valeur auquel il est encore si attaché : la famille. C’est l’occasion pour presque tous les Chinois (qui le peuvent) d’aller retrouver pendant quelques jours tous ceux de leurs proches qu’ils n’ont pas vu depuis longtemps.

Et l’on peut au moins être sûr que ce jour-là, ce n’est pas la neige qui les arrêtera. Est-ce bien encore le cas chez nous ?

Les pitoyables enjeux politico/médiatiques d'une libération : après Ingrid (Betancourt), Florence (Cassez)

Florence Cassez libre, en France
Florence Cassez libre, en France

Depuis hier soir, la foire médiatique est lancée « sur » (pour ne pas dire contre), cette belle Florence Cassez qui, à l’instar d’Ingrid Betancourt (quoique dans de toutes autres circonstances) vient de passer 7 ans de réclusion en terre inhospitalière, c’est bien le moins que l’on puisse dire, si le Mexique est bien ce qu’on en dit.

Je fais partie de ceux qui ont suivi de près les terribles années vécues par l’une et l’autre. J’ai, surtout, lu avec beaucoup d’attention le récit  ô combien émouvant que nous avait livré Mme Betancourt quelques temps après sa libération et, si j’ignore encore ce qu’a pu endurer Melle Cassez, j’imagine assez bien que la pudeur extrême d’Ingrid a couvert bien au-delà du réel ce qu’elle a pu subir pendant sa détention. Une prison mexicaine ne doit, d’ailleurs, pas être très joyeuse non plus.

Quoiqu’il en soit, et dans les deux cas, mon regretté ex-Président (car je n’ai aucune honte à le dire) a mis en oeuvre dès qu’il l’a pu – au risque assumé d’une rupture diplomatique, tous ses moyens pour parvenir à une issue heureuse. Je ne méjuge pas de l’action de l’actuel Président, élu du peuple de France, mais son rejet systématique de toute action antérieure à la sienne a quelque chose de nauséeux, eu égard au changement si récent de présidence (mexicaine) et de certains juges appelés à s’exprimer.

Le cirque médiatique, toujours favorable au dernier Président élu (comme il avait été opposé au précédent) voudrait occulter certaines vérités. Gageons que c’est à tort.  Nous sommes pas un peuple sans mémoire. Et le bruit feutré du mensonge devient maintenant complètement assourdissant.

La désolation et la mort, spectacle et source de profits

Centre ville de Port au Prince, 12/01/2010

Toute honte bue, les medias ont abreuvé et abreuvent encore leurs journaux, leurs écrans,  d’insoutenables images de chaos et de catastrophes. Le malheur est un spectacle qu’ ils imposent à tous ceux qui en sont épargnés. Ils prétendent nous informer : deux mots, deux images pourtant y suffiraient :  pas la peine d’en rajouter.

J’imagine ce qu’à dû être l’arrivée à Port au Prince de tant d’équipes de presse, venues du monde entier, pour seulement filmer et raconter, en boucle,  ce tragique évènement. Sur le terrain avant tous les autres, toujours les premiers, loin devant les secours espérés. Les empêchant, peut-être, de passer.

La guerre, le crime, la maladie,  la catastrophe, tout malheur devient  « pain bénit »  pour  les medias figés sur leur audience et  leur recette publicitaire. Ils s’en régalent, mais ils ne sont pas les  seuls. Trop d’intérêts lient le malheur des uns au « bonheur » des autres. Du général au particulier. Du fabricant au consommateur, des Etats à leurs citoyens.

Et c’est par leurs images et par leurs récits que passent ces intérêts, par le spectacle qu’ils donnent, mis en scène pour attiser au plus bas niveau le ressort de notre émotion.

A ce niveau, l’émotion qui a  cette vertu  de n’être que passagère, sollicite un temps notre attention, notre empathie et notre contribution. Sublimée, elle aboutit parfois à une forme de réflexion qui ne mène souvent qu’à l’écoeurement.

Identité française ou identité nationale ?

France (source wikicommons)Au moment même où était lancée cette vaste campagne sur l’Identité française, je terminais le livre, assez terrifiant,  de Olav Hergel L’Otage, portrait incisif des excès d’une société repue amenée, par la manipulation conjointe de certains partis et des medias, à un repli national et un rejet complet de l’étranger. L’auteur précise qu’il s’agit évidemment d’une fiction, tout en précisant que « toute ressemblance avec des personnes, des institutions ou des medias existants n’est, comme l’écrivain allemand Heinrich Böll l’a exprimé, ni intentionnelle, ni fortuite, mais tout simplement inévitable« .  C’est dire si le débat lancé sur notre identité interroge. Ce  pourquoi je romps le silence que je m’étais imposé.

Sans doute le Danemark n’est-il pas, et à maints égards, comparable à la France. Mais la question qu’y pose l’immigration se pose dans toutes les nations d’Europe et chacune tente, comme elle peut, d’y répondre.

A l’exception de quelques rares familles implantées depuis des siècles dans ce qui est  notre territoire, la plupart d’entre nous sommes aujourd’hui  issus de migrations diverses et d’un mélange d’usages et de coutumes dont l’agglomération constitue notre, ou plutôt nos cultures. Mais quelles que soient nos différences d’origines, nous partageons (ou sommes censés partager) la même appartenance : celle de citoyens français.

L’identité d’une personne n’est donc pas nécessairement la même que celle du citoyen qu’elle est et je m’étonne toujours que cela ne soit pas toujours évident chez nous, terre d’immigration.

Sans doute la langue est-elle un des premiers facteurs d’adhésion et de cohésion. Pour autant, être francophone ne signifie être Français. Etre Français, c’est d’abord,  me semble-t-il prendre (ou faire prendre) conscience de ce qui fixe les usages et les règles de notre vie publique, résumés sur la plupart des frontispices de nos écoles : « Liberté Egalité, Fraternité » et que développe notre Constitution.

Avoir la chance de vivre dans un pays où toutes les opinions, croyances et religions sont libres d’expression mérite que l’on en respecte les règles, droits et devoirs. Cela s’apprend.

Pouvoir « Etre heureux comme Dieu en France » est un rêve pour trop d’étrangers pour que ceux qui ont la chance d’être déjà Français ne s’interrogent pas davantage sur ce que cela signifie pour eux-mêmes, mais aussi pour l’Autre.

Nous verrons donc ce qu’il résultera de cette enquête…..