L'éclaircie sondagière du président Hollande et son nouveau plan com'

social-media-planNotre Flamby national ne semble plus être ce qu’il était. L’a-t-il été jamais vraiment, on peut honnêtement en douter. En ce monde qui est le nôtre, tout n’est plus qu’illusion. Celle que nous impose chaque jour davantage cet outil redoutable qu’est devenue la Communication. Il ne s’agit plus seulement de faire savoir, de faire connaître ou de faire croire, mais bien d’imposer,  bien au-delà de sa cour,  l’idée d’aimer, haïr, vendre ou acheter absolument n’importe quoi et même n’importe qui. Si possible maintenant. Mais peut-être plus tard. Comme c’est le cas ici.

M. Hollande aime par dessus tout cet Elysée qui lui a été « offert » par dépit, ce pouvoir immense sur les choses et les gens que confère cette fonction certes élective, mais constitutionnellement régalienne. Tel le roi en son palais, M. Hollande dirige les destinées de la France, qu’il ruine allègrement au passage mais qui lui offre tant d’avantages qu’il ne saurait trop tôt y renoncer. Car ce n’est pas le Destin de la France qui l’anime, cela se saurait, mais bien le sien.

Voilà pourquoi il nous semble, aujourd’hui, avoir changé : plus sûr de lui, la teinture moins agressive, le costume un peu moins fripé et l’air un peu plus sérieux, il rend visite aux Français, jusques aux antipodes, il les accueille même chez lui, avec cette simplicité d’usage qui séduit tant hors des palais. Il semblerait même qu’on l’entende et qu’on l’écoute.

Ne nous y trompons pas, cela n’est que du flanc « marketing ». Un nouveau plan com’ bien orchestré par ses sbires qui vise en premier lieu a effacer sinon dissoudre les effluves néfastes d’un certain « moment » largement relaté*. Mais surtout à affronter une opposition qui se remet réellement en marche pour dénoncer l’ampleur des dégâts accomplis. A faire croire qu’il a effectivement le pouvoir de faire quelque chose (de bon) pour la France, alors il n’a jusque là rien fait. Sauf à démolir ce qui était et ce prédécesseur qu’il essaie pourtant d’imiter. A ce stade, on se dit qu’il espère un deuxième mandat pour convoler avec Julie comme son ennemi le fit avec Carla. Car M. Hollande cultive à ce qu’il semble une vraie passion pour les acteurs (de gauche) et les journalistes qu’il tient sans doute lui-même informés. Cela fait, aussi, partie du plan.

Ne négligeons rien : un bon plan com est redoutable car il a de bonnes chances de fonctionner. La réplique devra être forte, pour imposer le réel et la vérité.

Le Nouvel Ennemi du Peuple ? La famille française !

La Manif pour tous, avenue de la Grande Armée à Paris, le 24 mars 2013
La Manif pour tous, avenue de la Grande Armée à Paris, le 24 mars 2013

Quand j’entends Mme le Ministre de la Santé prôner auprès des Députés le vote de cette loi inique qui consiste à rendre dégressives les allocations familiales jusque là dévolues à toutes les familles sans distinction de revenus, je bondis, je rugis, même s’il ne reste que quelques heures entre la rédaction de ce billet sans doute inutile et le vote de cette loi, par une poignée d’entre eux à l’Assemblée.

Depuis deux ans et demi, tout est fait dans ce pays contre la Famille, et à tous les niveaux. Ce vieux rêve d’une société « parfaite » (pour les tyrans) serait-il en train d’aboutir, où l’homme ne serait plus le fruit de ses gènes, encore moins le produit de son milieu social, mais bien celui d’une éducation bien menée, collective, réduisant à néant toute influence familiale ? Tout y concours aujourd’hui semble-t-il, tout y est mis en œuvre.

Il s’agit aujourd’hui de ne pas décourager les plus pauvres-  en continuant à leur allouer cette aide qui contribua jadis au redressement (et au maintien) démographique de la France, sans distinction de classe, car là n’était pas le sujet- mais de faire nous dit-on quelques « économies » sur le dos des « plus riches ».

Il s’agit depuis deux ans de dénaturer le lien familial naturel au profit d’une marchandisation, à très court terme, de ce qui pourra ressembler à une nouvelle forme de « cellule familiale » mieux à même sans doute, de ressembler à ce que la science fiction d’hier présageait de notre présent aujourd’hui : un assemblage hétéroclite d’hommes et/ou de femmes réunis pour un temps, de plus en plus court, avec des enfants dont ils sont ou non géniteurs, qu’ils définissent comme les leurs et que l’État finira par leur reconnaître comme tels même s’ils ont été « achetés » ailleurs. Des enfants qui à l’instar de tant d’autres d’ailleurs finiront par être ballotés d’un côté puis de l’autre de la « cellule » tôt ou tard éclatée.

Un autre Ministre, à l’Education, s’emploie activement à normaliser les jeunes esprits en leur faisant imposer de plus en plus tôt cette notion « moderne » « d’égalité des sexes » à laquelle il convient d’urgence de s’attacher. Il est assez probable en effet qu’à court terme, la distinction sera de moins en moins probante, la transmutation sexuelle devenant pratique courante dans certains pays.

Pour l’heure, ce sont les familles nombreuses, définitivement non « maîtrisables», (elles sont minoritaires) qui vont trinquer, et pour certaines assez lourdement. Cela suffit aujourd’hui à mon écoeurement, qui est on s’en doute sans limite.

La Dette, le taux d'emprunt Bas et le Patrimoine de la France

Hôtel des Monnaies, Paris
Hôtel des Monnaies, Paris

Nous allons célébrer ce dimanche encore, toutes portes ouvertes, la grandeur, la beauté et aussi la profusion du patrimoine de notre si belle France. Il est partout notre patrimoine, riche de TOUT ce que la nature nous a donné, mais aussi de tout ce que nos ancêtres en ont fait, de ce qu’ils ont conçu, édifié, construit, fabriqué, entretenu, et conservé des années et des siècles durant, du sacré au profane en passant par la recherche, l’industrie, l’agriculture, l’horticulture, l’art et l’artisanat.

N’oublions pas le commerce, ni surtout la phynance, sans qui rien de tout cela n’eût été possible. Car la beauté n’a pas de prix.

Ils le savent bien, tous ces financiers qui sans compter prêtent à la France quasiment tout ce qu’elle veut, et toujours à taux très bas, comme s’en réjouissait hier encore, ravi, notre président de service.

Ils ont beau jeu de nous prêter sans limite, sachant tout ce que « nous » valons. Ils pourront toujours, le cas échéant, se « servir sur la bête » comme on dit vulgairement : car elle est belle, la bête, et riche encore de tout ce que d’aucuns n’hésiteraient pas à vendre, comme c’est le cas depuis longtemps déjà et pas seulement de certains biens devenus jadis nationaux que notre Etat s’empresse aujourd’hui de céder au plus offrant.

Rien d’étonnant, donc, à ce que notre dette puisse s’alourdir sans fin : la France, avec son inestimable patrimoine présente au monde la plus pérenne des garanties. Même si une grande partie d’entre elles se trouve déjà en des mains étrangères, il en reste tant d’autres que « notre » politique d’endettement n’est pas près de changer….puisqu’elle permet à nos gouvernants de continuer malgré tout à gaver le peuple avec l’argent qu’il prennent dans la poche des autres,  qui ne sont pas (encore) assez nombreux pour les faire tomber. Mais qui le seront bientôt.

La révolution n’est pas pour demain, mais elle est peut-être en train.

La vengeance d'une (fausse) blonde, ou le grand Dégobillage

affiche-la-vengeance-d-une-blondeLa personne du président (actuel) n’a jamais eu pour moi qu’un intérêt : celui de représenter la France. Et si j’en crois ce que lis ou entends ici et là, son image (celle de la France) en est déjà largement affligée.

Ce matin sur Radio Classique, Philippe Tesson soulignait qu’on ne tue pas un homme déjà mort.

Il est vrai que notre président n’existe plus depuis un moment déjà. Enfin, certains voudraient pouvoir le croire, car son pouvoir de nuisance, lui, est toujours là, n’en déplaisent à ceux qui l’auraient enterré.

Il ne fallait pas être grand clerc, mais surtout grand devin, pour percevoir depuis trente dans son attitude cette totale absence d’ambiguïté : on savait qu’il n’aimait pas les « riches », on apprend qu’il n’aime pas non plus les pauvres. Cet homme a décidément le sang aussi froid qu’un reptile. Il ne craint ni le chaud, ni le froid et encore moins l’humide, comme l’a montré au monde entier sa « valeureuse » commémoration des premiers résistants de Sein.

Quant à séduire de jolies femmes, j’avoue ma stupéfaction. Qu’ont-elles bien pu lui trouver, Ségolène, Valérie, Julie (et probablement combien d’autres ?) Il doit se trouver chez elles ce que renieraient de concert Najat (Belkacem) et Caroline (Fourest) : un rejet complet du « genre » au profit d’une « féminitude » assumée, ce qu’on appelait autrefois une « âme de midinette ».

Car c’est bien d’une midinette que nous arrive ce prétendu brûlot qui ne dévoile au fond qu’une absence totale de vergogne chez ceux qui nous « dirigent », ce qu’après Talleyrand (ou moins loin Mitterand) on ne pouvait pas ignorer.

Mais surtout, et c’est bien là le pire pour celle qui l’a vomi au public, il témoigne d’une impudeur suprême qu’en d’autres temps on aurait qualifiée de « ridicule » et qui auraient valu à son auteur le rejet, le silence, ou la mort.

En l’occurrence, il aurait surtout fallu proposer à cette dame une bassine.

L'impôt qui tue l'impôt… et tout le reste (de notre économie et pas seulement)

failliteJ’ai reçu comme tout les « citoyens ordinaires » mon avis d’imposition. C’était d’ailleurs sans surprise, puisque nous savions déjà ce qui nous attendait. Mais pas à ce point là. On me demande, avant le 15 septembre, plus de trois fois plus que l’an passé. Et cela n’est pas rien. La CSG qui est incluse a elle aussi presque triplé.

Un gouvernement de menteurs aux abois a réussi à abolir ce que des medias pervertis se complaisent à nommer « niches fiscales » qui n’étaient à l’origine que des moyens subtils d’encourager à la dépense ou à l’investissement, ce qui fait « tourner le moulin ». Pendant des années, la plupart des gens de la classe moyenne, pour la plupart propriétaires, ont pu entretenir ou améliorer leurs demeures en déduisant de leurs impôts une partie de ces dépenses, mais surtout en donnant de l’ouvrage à des entrepreneurs qui pouvaient à leur tour embaucher, etc… etc…

Ce même gouvernement de menteurs aux abois a même voulu, un temps, supprimer un autre de ces « avantages » en abrogeant celui des emplois à domicile : là, ils ont du faire machine arrière, face au retour du « travail au noir » et à la dégringolade des entreprises de services à la personne.

La dégringolade des entreprises est aujourd’hui tellement manifeste, avec un nombre de faillites qui ne cesse de croître, un état toujours obèse et un pays en passe de devenir si exsangue, que l’on va finir par se demander si ces 900 français qui vont « faire le djihad » en Syrie s’y seraient laissés embarquer s’ils avaient eu chez nous un quelconque avenir professionnel, ou un quelconque avenir tout court.

Voilà où nous en sommes après deux ans de « Hollandisme » d’antisarkozysme primaire, d’effets d’annonces, de reculs et de commémorations.

Il est grand temps que cela cesse et que la France retrouve enfin son visage, celui du grand pays qu’elle saurait être encore, si seulement elle était dirigée et non plus seulement accablée par le mensonge et l’incurie de ceux qui la pillent en prétendant la gouverner.

Tout doit disparaître……

toutdisparC’est la formule qui me vient désormais à l’esprit chaque matin depuis quelques temps déjà et depuis mai 2012 en particulier.

Elle s’affiche sur les vitrines de tous ces magasins où « tout doit disparaître » non pas avant travaux comme c’était souvent le cas, mais bel et bien pour fermeture définitive. La France part à vau l’eau et ce n’est apparemment pas du « bashing » comme la presse se plaît à le dire aujourd’hui mais le constat en bonne et due forme d’une réalité dont les économistes dignes de ce nom nous font part chaque jour.

 

Rien n’a été fait semble-t-il de ce qui devait l’être et il est fort probable que c’est seulement quand elle aura vraiment touché le fond que la France pourra enfin se relever. Les socialistes et leurs erreurs groupées d’analyse, de calcul et de projet ne s’en remettront pas, et c’est tant mieux.  Peut-être retrouverons-nous alors de ces libertés sans lesquelles nulle entreprise ne peut se mener. Ce sera dur, car nous aurons beaucoup perdu, à cause de quelques uns seulement bien installés « à vie » dans les rares privilèges arrachés de haute lutte pour leur seul avantage. Je n’ai pas besoin de nommer ceux que chacun de mes lecteurs reconnaîtra. Ils ont pris depuis si longtemps la France en otage…… qu’elle n’en peut plus, la France.

 

Mais ce n’est pas seulement de libertés que l’on nous a privés, mais aussi, et chaque jour ou presque davantage, de ces fameux « repères » que sont pour l’être humain civilisé les valeurs qui nous ont forgés comme ils ont forgé notre société : Le mariage, la famille, la filiation, la différence, la patience, l’effort, l’initiative, le travail, l’honnêteté, la vertu, la pudeur, la discrétion, le goût, l’élégance, la beauté, l’honneur, la dignité. Jusqu’à la mort qu’il ne faut plus attendre mais qu’il faudra désormais précéder.

Oui, tout doit disparaître de ce qui fut une civilisation qui tentait de « tirer » les hommes vers le haut. La vulgarité, le clinquant, la laideur s’imposent peu à peu dans les derniers bastions de ce qui faisait « la culture » tirée chaque jour davantage vers le bas, comme l’éducation dont l’effort est proscrit au profit d’un apprentissage « ludique », accessible au plus grand nombre.

 

Tout doit disparaître de ce qui faisait un équilibre social rarement atteint il y a cinquante ans, au profit d’une soi-disant « égalité  de droits » dont chaque action de justice nous démontre le contraire. Au profit d’une assistance et d’une prise en charge inconditionnelle d’individus qui s’arrogent désormais ce droit sans contre partie mais aussi sans égard pour ceux qui les financent.

Oui , tout doit disparaître de ce qui a fait une Histoire, la nôtre, dont on s’ingénie sans cesse à vouloir effacer ce qui « fâche » pour n’en exalter que ce qui peut flatter les pouvoirs en place. Comme ces nouveaux territoires, dessinés en vitesse sur un coin de table, au mépris complet de leurs habitants et surnommés « Régions Voltaire » en mémoire d’une certaine « promo » du même nom.

Oui tout doit disparaître.

Je me demande d’ailleurs, à ce point, si je ne le devrais pas aussi.

Les monarchies d'Europe ont tout pour nous faire rêver

Louis de Bourbon
Louis de Bourbon

A l’heure où Felipe VI succède à son père en Espagne et où le peuple, dans sa grande majorité, s’en réjouit, je ne peux m’empêcher de penser, à l’instar de mon « confrère » du Figaro, que la France demeure quelque peu nostalgique de ce qui fit sa grandeur et sa pérennité : sa monarchie, mais plus encore une famille royale.

Sa majesté Elisabeth II d’Angleterre, comme toute sa famille d’ailleurs, battent chez nous des records de popularité. Nos medias se font largement écho de ses moindres faits et gestes car le sujet est plus qu’accrocheur. La famille, que notre pouvoir en place s’acharne à vouloir démolir, focalise à elle seule l’espoir de bonheur de tous les peuples, dont le nôtre.

Regardons à présent l’image qu’aurait aujourd’hui la France, si Louis XX revenait chez lui. Une belle image en vérité, qui ne nuirait probablement pas à son potentiel redressement. Peut-être saurait-il, à l’instar de ses cousins européens, rendre à notre pays une fierté qu’il a perdu, une confiance en soi qui lui fait défaut, un désir de sortir du trou où l’ont plongés une crise, certes, mais aussi ceux qui à présent la gouvernent au mauvais gré de mauvais vents.

Quant à celui qui nous dirige, il a été légalement élu, c’est dire dans quel désarroi se trouvait le peuple de France. A moins, et c’est même à présent certain, qu’il ait été soigneusement dupé, le peuple, par une bande de menteurs. Ceux-là qui revendiquent à tout propos les termes de « République » et de « citoyens ». Mais enfin, regardons les choses en face, peut-on imaginer aujourd’hui pays plus libres et démocratiques que la Belgique, la Hollande, la Suède, la Norvège, le Danemark, ou le Royaume-Uni ?

Ces souverains ne gouvernent pas leur pays : ils portent seulement le flambeau de leur Histoire. Ils représentent pour leurs peuples cette identité nécessaire à tout un chacun, quelles que soientt sa couleur ou sa foi, celle de la nation à laquelle on appartient ou que l’on revendique. Et pour la plupart, une grande fierté.

Plût à Dieu que la France retrouve bientôt un dirigeant à la hauteur des feux qu’elle projette encore, réduits aujourd’hui à cette petite flamme qui ne subsiste plus désormais que grâce à son passé, à son histoire et à ceux qui l’ont faite.

Le FN ne doit son succès qu'au PS, son meilleur allié !

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Infographie RTL

Et cela ne date pas d’hier, mais bien de l’autre François (Mitterand) qui su si bien « ruiner» les communistes au profit d’un Front national, diabolisé, qui ne pouvait évidemment que nuire à  son opposition d’alors  (c’était il y a trente ans) : la droite et le centre droit, opposition d’aujourd’hui aussi.

Il est vrai que tous nos partis sont coupables d’avoir sans doute mieux servi les intérêts de leurs représentants que ceux du « pays réel », comme on se plaît à le dire maintenant.

Le seul a avoir envisagé de vraies réformes, mais cependant insuffisantes ou pas assez rondement menées, ce fut bien Nicolas Sarkozy, qui eut le malheur d’avoir face à lui, et pendant 5 ans, la fronde socialo-médiatique et le hochet extrémiste de Mme Le Pen orchestrés pour le perdre.

Voilà où nous en sommes, après que cette haine construite nous ait livré un président honni qui n’a employé et perdu ses deux premières années de mandat qu’à démolir tout ce qu’avait pu élaborer son prédécesseur abhorré pour nous sortir d’une crise dont nous serons à présent les derniers à nous relever, si toutefois nous y parvenons.

Nos voisins Italiens ont bien compris ce qu’avait voulu faire M. Sarkozy pour réformer la France : ils ont permis à M. Renzi de le faire pour l’Italie, qui deviendra peut-être bien, comme ce dernier le souhaite d’ailleurs, le nouveau leader de l’Europe aux côtés de l’Allemagne.

Nous étions devenus depuis deux ans la risée (ou la pitié) de ceux qui par le monde aimaient la France et ce qu’elle a représenté. Nous sommes devenus aujourd’hui, avec la victoire du Front National, l’image d’une perversion de l’histoire, celui du rejet de l’Europe par l’un de ses pays fondateurs. Un pays qui grâce à M. Hollande, n’est déjà plus vraiment attendu, ni entendu.

Douce France, cher pays de mon enfance………

France : la honte fiscale qui tue la classe moyenne et notre avenir démocratique

imgscan-contrepoints-2259-impôtFrançois Hollande déclarait il y a peu (et il n’était pas encore élu) que l’on était « riche » à partir de 4000 euros par mois.

Je viens, moi, de déclarer un revenu mensuel de 2730 euros, celui d’une parente veuve. Et bien cette pauvre dame est donc bien riche, puisqu’on va lui prélever 4700 euros d’impôt (sur le revenu) ! J’avais le souvenir (lointain) que, pour la plupart des gens ordinaires, l’impôt moyen sur le revenu correspondait peu ou prou à un mois de salaire. Nous en sommes aujourd’hui bien loin.

C’est donc ainsi, pas d’erreur possible, que seront financés les cadeaux fiscaux que vient d’annoncer le fringant et soi-disant « libéral » premier ministre  aux plus « pauvres » d’entre nous.

Raison de plus pour voter dimanche contre tous ces socialistes de la poche qui, en Europe comme ailleurs, n’ont d’autre perspective que de faire une prétendue « charité »…. avec l’argent des autres, sans aucune considération pour ce que représente une « classe moyenne » dans un pays vraiment démocratique, cet équilibre indispensable qui est en train de disparaître en les « très riches » qui s’en sortiront toujours et ceux qui deviennent et deviendront de plus en plus pauvres parce que leurs gouvernements ne font rien de ce qu’il faudrait pour rendre à leur pays la prospérité qui les sauverait tous.

M. Hollande et ses ministres n’ont semble-t-il plus d’autre vision de la France que celui d’une république où leurs électeurs seraient les premiers servis, les seuls entendus, les seuls protégés, ce qui revient à en faire une « république bananière ». Une honte pour tous ceux qui ont aimé et aiment encore la France.

La réponse de M. Hollande aux Français : un mépris total

LeMéprisFrançois Hollande disait dimanche aux Français qu’il les avait entendus. Il n’a pas dit qu’il les avait compris. Il vient en tous les cas de leur signifier à quel point il les méprise.

A moins qu’il ne s’agisse, pour celui qui se comporte en enfant têtu et gâté, d’une punition virulente pour tous ceux qui ont manifesté si clairement dans les urnes leur opposition à son projet et à son gouvernement.

Il n’y aura donc pas de changement, sinon pour son « pauvre » premier ministre, tombé presque malgré lui dans le plus vicieux des pièges, sciemment tendu pour lui par celui qui l’a choisi, pour le faire bruyamment tomber. Et avant longtemps.

Car M. Hollande n’a d’autre ambition que de garder la place -fut-elle parfois inconfortable- qui paraissait pour lui inespérée. L’essentiel de son travail, et il y passe semble-t-il du temps, n’est pas de redresser la France, encore moins de servir les Français, mais bien d’écarter de son chemin tout ceux qui lui feraient obstacle.

L’Histoire a connu de tels personnages, ils y sont récurrents. Certains finissent très mal.  L’avantage des démocraties est qu’elles donnent aux peuples, avec leur vote, le moyen légal de les écarter du pouvoir, du moins momentanément. Notre impatience est aujourd’hui sans borne pour qu’avant trois ans, nous puissions enfin voir venir ce changement.