Je lis aujourd’hui, premier jour de cette nouvelle année que l’on nous annonce depuis longtemps déjà comme difficile sinon périlleuse, qu’un certain Thomas Picketty, économiste de son état et qualifié par un grand journal comme « rock star » de l’économie (décidément, où allons-nous?), vient de refuser la Légion d’honneur.
Je dois avouer que les raisons qu’il donne à son refus sont pour le moins satisfaisantes je cite : «Je viens d’apprendre que j’étais proposé pour la Légion d’honneur. Je refuse cette nomination car je ne pense pas que ce soit le rôle d’un gouvernement de décider qui est honorable» ajoutant: «Ils feraient bien de se consacrer à la relance de la croissance en France et en Europe.»
Comment ne pas résister à une telle appréciation ? Qu’est-ce en effet aujourd’hui, en France, que l’honneur d’un président qui n’a cessé de proclamer, lors de sa campagne, que s’il devenait impopulaire (il est tombé à 13%), il démissionnerait. Que si le chômage ne stoppait pas, (nous avons au bas mot 5 millions de sans emplois sinon de sans-dents) il démissionnerait. Etc..
Un président intelligent certes, mais cynique qui n’a cessé de mentir, de se contredire, de mener en bateau et à la ruine notre pays.
Notre pays qui vient, rappelons-le, de fournir au monde un Prix Nobel d’économie (ce ne fut pas le cas du populaire Picketty) en la personne de Jean Tirole, dont notre gouvernement se garde bien d’écouter le moindre conseil. On lui remet, à lui aussi, mais un peu tard sans doute, la légion d’honneur. Pour quelle cause ?
Car M. Tirole apprécierait sans doute que l’on fît davantage confiance, en France, à ceux qui peuvent la tirer de l’ornière où l’ont fourrée ensemble une Administration omnipotente et ruineuse, un service Public envahissant et regorgeant de privilèges, une mise en coupe réglée de tous les créateurs, inventeurs, imagineurs, soigneurs, preneurs de risques et finalement créateurs d’emplois et de richesses que sont les ENTREPRENEURS, essentiellement libéraux.
Alors, un peu de courage, mais surtout d’honneur, M. Le Président : vous avez trahi non seulement vos électeurs, mais tout ce pays. Rendez au moins à la France l’honneur dont vous l’avez privée. Tout simplement : Partez !
Que cela ne m’empêche pas de souhaiter à tous mes lecteurs, et même aux autres, une meilleure année que la précédente, et surtout moins mauvaise que celle qui suivra…..