
Une amie vient de me rapporter un incident dont elle a été victime et qui m’a quelque peu interpellée : dans son village d’Aquitaine, elle est en charge, avec d’autres personnes, d’une antenne du Secours catholique. ils y assurent, une fois par semaine, une permanence où les « personnes en difficulté » peuvent trouver vivres et vêtements, mais aussi et surtout cette écoute, indispensable à qui n’a presque plus rien ni personne auprès de qui se faire entendre et ce suivi, qui sont le fondement même du mouvement Caritas.
Arrivent dernièrement à la permanence un groupe d’hommes, d’origine étrangère*, qui sans attendre ont exigé nourriture et vêtements. L’un d’eux trouvant que mon amie était trop lente à les « servir » l’a violamment frappée sur la joue, si fort qu’elle a dû après coup consulter un médecin, de même que la gendarmerie d’ailleurs.
Il semble que ce genre de groupes, bien informés de nos systèmes et moyens caritatifs, s’en prennent directement à ceux qui dispensent bénévolement la charité ouverte à tous, non par nécessité, mais pour mener à bien des trafics divers et variés puisque tout leur est ainsi fourni « gracieusement » quand ce n’est pas sous la menace, et que tout peut être par ailleurs revendu, et parfois même avec profit.
Je n’apprends sans doute rien à mes lecteurs, mais au moins auront-ils une fois encore l’occasion de m’aider à dénoncer ces forfaitures et de faire partager plus loin notre indignation.
*et apparemment bien connus des services de gendarmerie