On fête aujourd’hui les 50 ans du premier essai de Concorde, ce merveilleux bijou de technologie et d’élégance franco-anglais, copié par nos ennemis d’alors (je n’ose pas rajouter et d’aujourd’hui car ils ne sont pas les miens) pour devenir un Tupolev. L’année d’avant, nos amis d’alors (dont le Président est devenu aujourd’hui l’ennemi de tous nos medias) marchaient sur la Lune et un couple de la classe moyenne pouvait en s’endettant à bon compte pour trente ans, acquérir à Paris plus de 100 m2 dans les beaux quartiers.
Elle était là, pour moi, la « modernité ». Un Paris-New York en 3 heures trente, des trains qui partaient à l’heure et n’importe où, des autoroutes encore rares, certes, mais sur lesquelles nos voitures, belles et puissantes, pouvaient rouler. Une classe moyenne qui s’épanouissait. Des élites qui pouvaient se forger dans le peuple qui avait encore eu accès au meilleur de notre Education Nationale (qui commençait à peine à se laisser corrompre par les idéologies lénino-marxistes de ces prétendus « Fronts de Libération » qui ont foutu en l’air et pour longtemps la moitié du monde, en Afrique, en Asie et au Moyen Orient et ont même fini, sous d’autres appellations, par nous foutre nous-mêmes à terre).
Nous venions de « perdre » l’Algérie, ce qui aurait dû au fond être un soulagement face à tant de haine, mais cette haine-là, 50 ans plus tard, elle est venue s’imposer chez nous. Aujourd’hui, les Algériens manifestent pour essayer d’éviter le retour de ce FLN qui leur pourrit le pays et la vie depuis plus d’un demi-siècle

Nous étions allié de la Perse, ce grand pays qui voguait vers la modernité, -tout comme son voisin l’Afghanistan d’ailleurs que l’on pouvait encore visiter sans problème- , où les femmes pouvaient vivre libres, étudier, se vêtir comme nous de jupes trop courtes et de débardeurs dénudés mais dont la « bonne presse » ne faisait écho que des violences policières que le Shah imposait à ses opposants, ces mollahs obscurs et bornés qui venaient se réfugier chez nous et que la France accueillait à grand bras.
Nous n’avions pas internet, c’est vrai, mais déjà des ordinateurs et les très grandes entreprises, les armées et les universités disposaient déjà de réseaux de communication ; quant au téléphone, il n’était pas encore portable mais ne fonctionnait pas si mal que notre cher vieux Fernand Raynaud le prétendait alors. et nous n’en étions pas devenus tributaires, comme de ces réseaux sociaux si rentables pour leurs créateurs qui prétendent nous « libérer » en générant dans un public élargi tant de déviances de toute nature.
Etre « moderne » aujourd’hui, je me demande bien ce que cela peut signifier, sinon avoir fait son « coming out », comme si l’homosexualité était la première grande cause internationale, ou pouvoir commander son prochain enfant en ligne notre première nécessité. Si c’est cela, la « modernité »….