
Car il n’est pas question, dans un Etat comme le nôtre , la République française, et avec une Constitution comme la nôtre, celle 1958 et ses révisions ultérieures, il n’est pas question d’interdire à tout une partie du Peuple de France, arbitrairement spolié par le pouvoir en place d’une des valeurs fondamentales de toute Société, celle de la filiation, il n’est pas question de lui interdire ce droit fondamental, qu’est l’expression collective des idées et des opinions. : « Le droit d’expression collective des idées et des opinions a également été consacré sur le fondement – implicite – de l’article 11 de la Déclaration relatif à la liberté de communication, ainsi que le droit de mener une vie familiale normale sur celui – également implicite – de l’alinéa 10 du Préambule de 1946. »
Les Champs et tout le quartier de l’Etoile sont donc interdits una voce aux manifestants. Ce qu’ils ne sont jamais aux touristes, aux cyclistes, au sportifs, et syndicalistes forcément « bien-pensants ». Ces familles que le pouvoir méprise, à qui il est reproché de saccager des pelouses que d’autres ont pu avant elles réduire carrément à néant, elles viendront pourtant en nombre, de partout, pour manifester dignement l’indignation que suscite le rejet de toute consultation et la prise en compte de leurs opinions. On ne pourra cette fois ignorer leur nombre. J’espère pour ma part qu’il sera immense.
Car certains parmi nous sont complètement excédés par l’empressement d’un pouvoir majoritairement désapprouvé à vouloir imposer à tous une loi qui ne vise qu’à satisfaire une minorité d’homosexuels engagés à le soutenir, au détriment de tout ce qui, dans ce pays, revêt une urgence extrême et semble si difficile à réaliser la mise en place des réformes structurelles indispensables à notre redémarrage économique, notre réindustrialisation, l’emploi et l’épanouissement du plus grand nombre de Français, même si, chez nous, la poursuite du bonheur ne figure pas en tête de notre Constitution comme c’est le cas aux USA.